Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 09:27


Contrepèteries / Nói lái.

 

Chers ami(e)s

Le contrepet et le calembour sont des jeux littéraires que pratiquent volontiers les Viêtnamiens, tout autant que les Français (pour plus d’information, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrep%C3%A8terie et http://fr.wikipedia.org/wiki/Calembour).

Ce blog, bien entendu, n’y échappe pas (voir « Raide question sur l’élection » du 10/06/2007 et « Raides élections » du 19/06/2007).

Mais ces jeux de mots sont intraduisibles d’une langue en une autre.

Pour vous distraire pendant cette trêve des confiseurs, voici de nouvelles contrepèteries de mon cru en français et en viêtnamien, que je suis incapable de traduire.

À vous de les décrypter !

Đông Phong


 

En français :

 

Contrepet

 

        À Pauline…

 

Au doux parapet

Du gros pont de la colline

Faire du contrepet.

 

Sentant ses souhaits,

J’offre un grand pas à la Chine,

Qu’elle vibre en paix !

               (Đông Phong)

 

 

Tiếng Việt :

 

Cáo già mơ đảo lật chồn

Để bà xã hứng khi buồn quên lơn !

 

Hồn ấy ló hé mục đích thụ

Cái này dù lẳng đừng lửng quên.

(Đông Phong)

 

Và để nhớ lời nói lái ngày xưa :

 

Hồ tù ngán ngẩm con rồng lộn

Ngọc vết thương tình kẻ cố đeo

        (Tú Mỡ đùa nữ-sĩ Ngọc Hồ)

 

 

TB : Để biết thêm về tài nói lái Việt Nam, xin mời bạn bấm vào trang web rất phong phú : http://my.opera.com/Hoang%20Ngoc%20Hung/blog/show.dml/2728644.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 09:09


Ce soir

 

Ciel étoilé,

Plus aucun noroît,

Ma colline en paix.

*

- Silence ce soir.

 
 

Tạm dịch :

 

Tối nay

 

Đầy sao trên trời,

Gió bấc hết thổi,

Thanh bình trên đồi.

*

- Tối nay đừng nói.

 

 

Joyeux réveillon !

 

 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 09:58

Chers ami(e)s

Suite à ma pochade d’hier, notre ami Nuyen Trong Linh m’a gentiment envoyé ce commentaire en poésie bilingue.

Merci infiniment ami Linh !

Dông Phong

 

 

Mừng bạn

 

Nâng chén rượu mừng bạn ĐÔNG PHONG

Uống cho say ấm lòng mấy khi

Mùa ĐÔNG gió lạnh uống gì

PHONG văn mấy giọt vít-ki phóng vần

 

Ami, à ta santé !

 

Levons nos verres au cher VENT D’EST

Laissons nos cœurs tout à l’ivresse

Que boire, EST si froid ce temps d’hiver

J’ai eu VENT qu’un whisky fait monter rimes et vers

 

 

   Pas de joute, cher ami

   Juste une goutte, passe la nuit

 

   Nuyen Trong Linh

   Paris 22 janvier 2008

 

 

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 08:55


Chers ami(e)s,

Pour remercier l’auteur Bất Tiếu Nguyễn Quốc Bảo qui vient de publier un long article (5 pages A4 !) en viêtnamien consacré à votre serviteur, sur le site http://chimviet.free.fr/index2.htm page http://chimviet.free.fr/33/quehuongngandam.pdf, je lui dédie la pochade suivante.

Merci Anh Bảo.

Dông Phong

 

PS : Je profite de l’occasion pour rappeler que les jeux et les joutes poétiques étaient des distractions courantes des lettrés de l’ancien Viêt Nam.

 

 

Bậy bạ hôm nay

 

                                  Tặng Bất Tiếu Nguyễn Quốc Bảo

 

« Nam vô tửu như kỳ vô phong »*

 

Gió lay nhưng chớ phạm phòng**

Khi bà xã gọi ông chồng vào chơi :

« Rượu gì phải gió ông ơi,

Ông say bí tỉ để tôi bẽ bàng !

Xuốt đêm tôi phải mơ màng

Một chàng trai trẻ đàng hoàng không say ! »

 

Bạn ơi, bậy bạ hôm nay,

Sợ « phong » tôi quẳng rượu chai đi rồi !

(Lời sạo với gió)

 
                                                      20.12.2008

 

Traduction par Dông Phong :

 

Baliverne du jour

 

      À Bất Tiếu Nguyễn Quốc Bảo

 

« L’homme sans alcool est comme un drapeau sans vent »*

 

Dans le vent qui remue bien, mais pas en apoplexie tomber**

Quand madame appelle son mari pour batifoler :

« D’un tel alcool vantard***, monsieur,

Vous êtes complètement ivre, me délaissant dans mes vapeurs !

Toute la nuit je vais devoir rêver

D’un jeune homme convenable qui ne s’enivre jamais ! »

 

Ô ami, c’est ma baliverne du jour,

Et de peur « d’un vent », j’ai balancé mes bouteilles sans détour !

(Paroles en l’air avec le vent)

 

 

Notes / Chú thích :

* Devise des buveurs en sino-vietnamien / Khẩu hiệu Hán Việt của những ông thích uống rượu.

** Phạm phòng : recair em doença por desordem com molheres [portugais]. Recidere in morbum ob nimiam venerem [latin] [tomber malade par excès de relations charnelles avec les femmes ; ngã bệnh vì giao hợp thái quá với đàn bà] (Alexandre de Rhodes, Dictionarium Annamiticum, Lusitanum, et Latinum, Roma, 1651, col. 592).

*** Ventard serait plus approprié comme traduction de « phải gió » (sens propre : « être frappé d’un ‘‘ vent ’’ », c’est–à-dire d’une apoplexie ; sens familier : « coquin, vilain »), mais ce mot n’existe pas en français ! Ventard để dịch « phải gió » (nghĩa chính : « trúng phong » ; nghĩa thông dụng : « ranh mãnh, khốn nạn ») thì đúng hơn, nhưng từ này không có trong Pháp ngữ !


 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 08:32


Đông Phong
vous souhaite,
à vous et à votre famille,

 JOYEUX NOËL
et
EXCELLENTE ANN
ÉE 2009



Partager cet article
Repost0
18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 07:53


Baguenaude d’émigré

 

Ne dites pas que je suis vanné

Quand par hommage je me tais

Devant ces pierres centenaires,

Baguenaudant, l’âme légère,

De Saint Patern à la Poterne

Le long de la muraille déserte,

Pour frissonner à la Prison

Dont la porte sans aucun gond

Mène vers Vincent Ferrier

Dans son reliquaire doré.

Ah, j’oublie Saint Émilion*,

Le plus auguste vigneron !

Voilà le havre d’émigré

Qui m’a révélé joie et paix,

Remplaçant ma terre natale.

L’avez-vous trouvé ? – C’est Vannes.

 

                   

* Hé oui, Saint Émilion était « un enfant de Vannes » au VIIIème siècle !

  

Chers ami(e)s,

Pour connaître la baguenaude, une forme poétique très prisée des chroniqueurs et des rhétoriqueurs du Moyen Âge, tels Jean Molinet (1435-1507), mais si peu connue à présent, je vous invite à visiter le site du poète finistérien Jean-Luc Aotret (Autret), l’animateur d’An Amzer Poésies : http://baguenaudes.over-blog.org.

À voir la biographie de Jean-Luc Aotret sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Aotret.

Et aussi, pour découvrir cette bonne ville de Vannes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vannes.  

Dông Phong

 

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 11:39

 

Voir la présentation de Trịnh Công Sơn, 25/09/2008.

 

Như một lời chia tay

 

          Trịnh Công Sơn

 

Nhng hn hò t nay khép li,
thân nhẹ nhàng như mây.
Chút nắng vàng giờ đây cũng vội
khép lại từng đêm vui

Đường quen lối từng sớm chiều mong
bàn chân xưa qua đây ngại ngần.
Làm sao biết từng nỗi đời riêng
để yêu thêm yêu cho nồng nàn.

Có nụ hồng ngày xưa rớt lại
bên cạnh đời tôi đây.
Có chút tình thoảng như gió vội,
tôi chợt nhìn ra tôi.

Muốn một lần tạ ơn với đời
chút mặn nồng cho tôi.
Có những lần nằm nghe tiếng cười
nhưng chỉ là mơ thôi.

Tình như nắng vội tắt chiều hôm
tình không xa nhưng không thật gần.
Tình như đá hoài nỗi chờ mong
tình vu vơ sao ta muộn phiền

Tiếng thì thầm từng đêm nhớ lại
ngỡ chỉ là cơn say.
Đóa hoa vàng mỏng manh cuối trời
như một lời chia tay.

                           
1993

 

Traduction par Dông Phong :

 

Comme un mot d’adieu

 

Les rendez-vous étant désormais fermés,

comme un nuage mon corps se sent léger.

Le peu de rayons de soleil a aussi hâte

de se refermer à chaque nuit de fête.

 

Les chemins connus matin et soir attendent

le passage des vieux pieds qui hésitent.

Comment connaître chaque sentiment particulier

pour aimer encore, passionnément aimer.

 

Une rose d’autrefois est restée

à côté de ma vie ici prolongée.

Un peu d’amour passe comme un vent pressé,

et brusquement je me reconnais.

 

Je voudrais dire une fois merci à la vie

pour la petite passion qu’elle m’a servie.

Parfois couché j’entends des rires

mais ce ne sont que des rêves.

 

L’amour est comme le soleil qui s’éteint vite au crépuscule,

l’amour n’est pas loin mais pas du tout proche.

L’amour est comme le roc qui attend inutilement,

l’amour est vain, mais pourquoi j’en souffre encore tardivement.

 

Des murmures chaque nuit me le font revivre,

mais peut-être parce que je suis ivre.

Une frêle fleur jaune au fond du ciel  

comme un mot d’adieu.  

 

 

On peut écouter cette chanson désabusée écrite dix-huit ans après la réunification du pays

- avec la voix du compositeur sur : http://www.nhaccuatui.com/nghe?M=7xr7TE1qtW

- avec la voix de Khánh Ly sur : http://fr.youtube.com/watch?v=V6M4g0Y7xA0

 

 

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 08:42


Vers de terre d’Armorique

 

Je ne suis qu’un tout petit ver

Qui rêvait d’un bel univers…

Je l’ai trouvé en Armorique,

Pays de danses et de musiques.

 

Rythmé par mes sabots bretons,

De Saint Avé à Quiberon

Je baguenaude, nez en l’air,

Humant les parfums de la mer.

 

Puis de Plouharnel à Carnac,

En allégeant mes botez koad,

J’écoute les merles qui chantent

Merlin l’Enchanteur dans la lande.

 

Brusquement, douze farfadets

Me prennent la main pour danser,

En me chahutant : « Hé aotrou,

D’où tu viens, connais-tu l’Ankou ? »

 

Muet, je brave le noroît,

Oubliant le crachin si froid

Qui lave les fiers menhirs :

Mon âme est devenue granit.

 

Mais au printemps, les fleurs d’ajonc

M’offriront bien d’autres chansons…

Voilà pourquoi, mes bons amis,

Mes vers veulent chanter : merci !

 

Pour les non-Bretons :
Botez koad : sabots
Aotrou : monsieur
Ankou : la Mort

              

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 09:00

 

Voir la présentation de Trịnh Công Sơn, 25/09/2008.

 

Tôi s đi thăm

 

                    Trnh Công Sơn

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi thăm

Tôi s đi thăm mt ph đy hm

Đi thăm mt con đường nhiu h

Khi đt nước tôi không còn chiến tranh

Bn bè my đa va xanh nm m

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi thăm

Tôi s đi thăm cu gy vì mìn

Đi thăm hm chông và mã tu

Khi đt nước tôi không còn giết nhau

Tr con đi hát đng dao ngoài đường

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi không ngng

Sài Gòn ra Trung, Hà Ni vô Nam

Tôi đi chung cuc mng và mong s quên

Chuyn non nước mình

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi thăm

Tôi s đi thăm nhiu nghĩa đa bun

Đi xem m bia đu như nm

Khi đt nước tôi không còn chiến tranh

M già lên núi tìm xương con mình

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi thăm

Tôi s đi thăm làng xóm thành đng

Đi thăm tng khu rng tre nám

Khi đt nước tôi không còn giết nhau

Mi người ra ph mi rao n cui

 

Khi đt nước tôi thanh bình tôi s đi không ngng

Sài Gòn ra Trung, Hà Ni vô Nam

Tôi đi chung cuc mng và mong s quên

Chuyn non nước mình

 

 

Traduction par Dông Phong :

 

J’irai visiter

 

Quand mon pays sera en paix, j’irai visiter

J’irai visiter une rue où tant de souterrains ont été creusés

Visiter une route aux nombreux cratères

Quand mon pays n’aura plus de guerre

Certains de mes amis auront verdi leurs jeunes tombes

 

Quand mon pays sera en paix, j’irai visiter

J’irai visiter les ponts qui ont été par les mines brisés

Visiter les pièges aux pieux et aux cimeterres acérés

Quand dans mon pays on ne s’entretuera plus

Les enfants iront chanter en chœur dans les rues

 

Quand mon pays sera en paix, je n’arrêterai plus

D’aller de Saigon au Centre, de Hanoi au Sud,

Je partirai dans la joie commune en espérant rejeter dans l’oubli

Les histoires de mon pays

 

Quand mon pays sera en paix, j’irai visiter

J’irai visiter les tristes cimetières

Regarder les stèles aussi nombreuses que les champignons

Quand mon pays n’aura plus de guerre

Les vieilles mères iront dans les montagnes chercher les os de leurs enfants

 

Quand mon pays sera en paix, j’irai visiter

J’irai visiter les villages transformés en prés

Visiter chaque forêt de bambous calcinés

Quand dans mon pays on ne s’entretuera plus

Tous les gens iront offrir leur sourire le long des rues

 

Quand mon pays sera en paix, je n’arrêterai plus

D’aller de Saigon au Centre, de Hanoi au Sud,

Je partirai dans la joie commune en espérant rejeter dans l’oubli

Les histoires de mon pays

 

 

On peut écouter cette chanson pacifiste sur les sites :

-http://www.imeem.com/muathuvangbattu/music/Jvy7rCgc/khanh_ly_toi_se_di_tham  

- http://fr.video.yahoo.com/watch/597062/2885138

 

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 07:51

Chers ami(e)s,

Après avoir lu mon recueil bilingue Poèmes inter mi-temps / Thớ thẩn thoảng (Publibook, 2007), un nouvel ami du Finistère, qui signe J.Y. (Erwan), a publié hier sur son blog ce poème que j’ai dédié à ma petite-fille Margaux.

Je vous invite à visiter le site de J.Y. (http://objectif-cap-sizun-polynesie.over-blog.com) pour y admirer les magnifiques photos qu’il a prises en Bretagne, en Polynésie et au Vietnam, accompagnées de jolis textes.

Merci infiniment J.Y. pour ce partage.

Dông Phong.

 

 

Une histoire pour Margaux

 

Lorsque je n’étais qu’un pauvre jeune garçon,

Peinant dans ma bonne vieille ville Saigon

À étudier dans le grand lycée français,

Mélangeant mes accents au subjonctif parfait,

Je n’avais jamais vu une seule fourchette,

Bien sûr, chez nous on ne se sert que de baguettes,

Mais je dévorais tout ce qui sentait Paris,

Si goulûment Villon, Hugo, Malraux, Loti,

Sans compter ce moineau d’écolier qui court

Vers Anatole France au jardin Luxembourg.

Je souhaitais pouvoir danser aux bals musette,

Enlaçant des filles aux airs de Mistinguett

À Montmartre, Bastille ou place Panthéon,

À Paris tout semblait beau, même sous les ponts,

Et je rêvais surtout du Canard Enchaîné

Qui me promettait tant et plus de liberté

Et de démocratie dont nous avions faim.

Je rongeais mon frein mais je pus partir enfin

Voir la liberté dans ce merveilleux pays

Dont les gens souvent en abusent à l’envi.

J’ai joui de cela et gagné quelques sous,

Sans pouvoir soulever le rideau de bambou,

Partager ces valeurs à mon cher pays natal

Où les miens souffrent à mort de son maudit mal.

Et voilà tu sais tout, ma très aimée Margaux,

Ris un peu pour ce que cette histoire vaut.

 

                        Gouesnou, 2.6.2006

 

Tạm dịch :

 

Truyện kể cho Margaux

 

Khi ông còn là một thư sinh,

Nhọc nhằn ở Sài Gòn nhà mình,

Cố học ở trường lycée Pháp

Động từ liên tiếp giọng láp nháp,

Ông chưa bao giờ cầm dao nĩa,

Ở nhà chỉ biết dùng bát đũa,

Nhưng ông nghiến ngấu chuyện Paris,

Đọc Villon, Hugo, Malraux, Loti,

Anatole France và cậu bé xưa

Đi học ngang vườn Luxembourg.

Ông mơ đi nhảy bals musette,

Ôm cô đầm giống Mistinguett,

Montmartre, Bastille, Panthéon,

Paris đẹp cả dưới cầu sông,

Và ông thèm nhất Con Vịt Buộc,

Báo đầy tự do không ràng thuộc,

Đầy dân chủ mà ông khao khát.

Ông nóng lòng nhưng rồi cũng thoát,

Tới xứ này sống sướng tự do

Mà đây họ phung phí chẳng lo.

Ông hưởng vậy và kiếm ít lương,

Nhưng màn tre khép kín quê hưong,

Cấm ông gửi tặng của báu đó

Giúp đồng bào bớt ít đau khổ.

Truyện chỉ có vậy, Margaux thương,

Cười đi, dù truyện ông rất thường.

 

 

Partager cet article
Repost0