Troisième anniversaire
Ploc, ploc, ploc,
Trois bougies pour ce blog !
Dông, Dông, Dông,
Grand merci, mes vers font* !
12.5.2007-12.5.2010
* Altération de Phong, bien sûr !
Troisième anniversaire
Ploc, ploc, ploc,
Trois bougies pour ce blog !
Dông, Dông, Dông,
Grand merci, mes vers font* !
12.5.2007-12.5.2010
* Altération de Phong, bien sûr !
Emballagramme 2
(Jeu poétique de Temps-Pestif*)
Sire, d'un volcan emballé
Votre trouvère est mis en boîte,
Et reste ici prisonnier
Des agents d'Air France bien roides.
* Jeu poétique qui vient de se terminer sur http://temps-pestif.over-blog.org.
Chers ami(e)s,
Je voudrais vous informer que je suis invité au
Quai des Écrits
Quimper, le dimanche 9 mai 2010
où mon poème ci-après a l’honneur de figurer parmi les « Paroles d’auteurs ».
Peut-être aurais-je le plaisir de vous y rencontrer ?
Dông Phong
Plume sous noroît
Gauguin délaissait Pont Aven pour Tahiti,
Moi, pauvre moustique, j’ai fait mon nid ici,
Bravant le crachin et cette lune si froide
Qui rendent mes écrits alanguissants et moites.
Nuit après nuit, j’essaie de redresser ma plume,
Pour que sous le noroît elle chante la lune,
Qui souvent - pourquoi ? - ne veut plus nous enchanter
Comme autrefois là-bas dans mon lointain passé.
Mais gast, cette plume rouillée est bien têtue,
Elle revient toujours à la terre perdue,
Ressassant mille fois les vieux souvenirs,
Malgré mon amour des ajoncs et des menhirs.
(Mémoire de terre lointaine, Éd. Publibook, 2009)
Nhà xưa
Hôm qua về ngó nhà ta,
Nhà ta xưa nhỏ nay cao nhiều từng,
Nhà cao nhưng xấu quá chừng,
Than ôi, Hà Nội thành rừng vô tâm !
Traduction :
Maison d’antan
Je suis revenu regarder notre maison d’antan,
Petite autrefois et maintenant tout en hauteur,
En hauteur oui, mais si vilainement,
Hélas, Hanoi est devenue une jungle sans cœur.
Chers ami(e)s,
Devant m’absenter pendant quelques semaines, je vous dis très cordialement :
Au revoir
Demain je m’en irai
Revoir le vieux pays
Et ma ville natale,
Pour honorer les mânes
Des fées et des dragons*.
Tout n’y tourne pas rond,
Mais bon, çà ne fait rien,
Ce pays était le mien,
Et mon cœur s’y sent bien,
Malgré les aquilons.
* Les ancêtres mythiques des Viêtnamiens.
PS : Je tâcherai de publier des « lettres de voyage » (surtout des haïkus pour des impressions éphémères) sur mon blog quand je serai là-bas. Vous êtes cordialement invité(e)s à les suivre et à y mettre vos commentaires, pour que je me sente moins éloigné pendant mon voyage.
Dông Phong
Persévérance
Comme mes écrits me délivrent,
Même si leur sortie me coûte
Et que les libraires s’en f…,
Je lancerai encor des livres.
En ce siècle du mal vivre,
Rempli de malheurs et de doutes,
Je poursuis ma petite route
Où seule la Muse m’enivre.
Et je griffonne pas à pas
Ces vers que nul ne trouvera
Dignes des média modernes.
Ces railleries si peu m’importent,
Que le bon vent d’est les emporte
Très loin de ma bibliothèque !
Les dix mots de la Langue Française
Mots à maux
Quelle galère
Pour les défenseurs
De la langue de Molière
Contre l’anglais baladeur
Qui, partout,
Envahit crescendo
Notre pays de bas en haut,
Quand notre grand mentor s’en fout
En accueillant avec joie
Son cheval de Troie
Qu’est le téléphone mobile
Pour SMS débiles,
Ou sa grande variante
Nommée BlackBerry,
Une maîtresse terrifiante
Pour cadres soumis
Qui, à force de zapper,
Massacrent le bon français,
Malgré tant de remue-méninges !
Oui, leur écriture de singes
Finit par nous escagasser !
Note :
Ce poème est ma participation à l'opération des « Dix mots de la langue française » de l’Union des Poètes Francophones (site Internet : http://pagesperso-orange.fr/upfr et blog : http://upfpoesie.blogspace.fr ). Les dix mots en gras soulignés ont été proposés par le Ministère de la Culture et de la Communication et la Délégation Générale à la Langue Française en vue de la Semaine de la Langue Française du 20 au 27 mars 2010 (voir le communiqué publié ici le 29 octobre 2009 sur http://terrelointaine.over-blog.fr/article-nouvelle-operation-les-dix-mots-de-la-langue-francaise--38380708.html).
Dông Phong.
Lucarnaval
(Nouveau jeu poétique de Temps-Pestif*)
Par la lucarne de mon antre
j’entends le carnaval de loin…
Voila la musique qui enfle,
clairon, grosse caisse, tsoin-tsoin !
* Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/
Journée Mondiale de la Femme
Mon soleil et ma rose
À M…
Modeste ou grandiose,
La vie est pauvre chose,
Mais rien ne vaut ma vie
Par ton amour fleurie.
Je te dois tout, si j’ose,
Mon soleil et ma rose,
Mais dans ta maladie,
Ma plume s’est flétrie.
Bien rompu est le charme
De nos rires passés,
Et l’encre devient larme.
Ô fleur parmi les fleurs,
Ces vers ne sont pas pleurs,
Ni le moindre regret.