En souvenir de Georges Cadoudal, guillotiné le 25 juin 1804.
Dure vérité
Le château de Beauregard n’est pas loin
Et la rue Cadoudal est juste au coin,
J’entends les oiseaux qui, en turlutant,
Me racontent l’épopée des Chouans.
Dans notre lande, au fond de mon recoin,
Je potasse des livres avec soin,
Pour appréhender plus profondément
Le Vive le Roi de ces résistants.
Là-bas, on m’apprenait la République,
Source d’égalité et de progrès,
Qui nous sortirait du joug monarchique.
Mais ici, les beaux merles me révèlent
Que les discours ne sont pas toujours vrais.
- Ô rage, ô désespoir, fin d’un grand rêve !