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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 01:28

Lettre de Hanoi 19

 

 

Phố Hà Nội

 

Hà Nội trời luôn mây

Mùa nóng hãy còn đây

Không khí nặng hơi nước

Bụi phủ hết lá cây

 

Ngàn xe máy ô tô

Chen nhau chạy đổ xô

Đèn đỏ cũng mặc kệ

Cảnh sát cứ làm ngơ

 

Sáng sớm và cuối chiều

Loa la ó tuyên truyền

Muốn nghe mà chẳng được

Phố ồn ào liên miên

 

Ra dạo mát công viên

Già trẻ quên ưu phiền

Nhưng gốc cây cổ thụ

Sặc mùi tụi đái đêm

 

Tuy vậy, ối trời ơi

Nhìn thiên hạ vui cười

Mình sống lại quê cũ

Và yêu nó không nguôi

 

             21.10.2011

 

 

Traduction par Dông Phong :

 

Rues de Hanoi

 

À Hanoi le ciel est toujours nuageux

La saison garde encore sa chaleur

L’air est lourd d’humidité

La poussière couvre les arbres en totalité

 

Par milliers motos et autos

Se bousculent et se ruent à l’assaut

Ignorant allègrement les feux rouges

Mais aucun policier présent ne bouge

 

Tôt le matin et à la nuit tombante

Des hauts parleurs hurlent leur propagande

Même attentivement on ne peut pas les entendre

Tellement les rues sont bruyantes

 

Prenant le frais dans le jardin d’une grande place

Vieux et jeunes sans souci se prélassent

Mais au pied des arbres centenaires

Les pisseurs nocturnes ont laissé leur puanteur urinaire

 

Malgré tout, sacré bon Dieu

À voir tous ces sourires radieux

Je revis ma vieille ville natale

Et lui voue une passion fatale

 

 

 

  La-horde-sauvage.jpg

    

La horde sauvage

(© Dông Phong)

 

 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 05:27
Sous les vents d'Ouest

 

 

 

Chers ami(e)s,

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon recueil de haïku bilingues :

 

Sous les vents d’Ouest

Dưới làn gió Tây

82 pages

ISBN : 9782748368154

Aux Éditions Publibook

http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782748368154

 

L’ouvrage est honoré d’une préface de Monsieur Alain Kervern, le grand spécialiste de la culture japonaise.

Dông Phong

 

 

Préface

 

Alain Kervern

 

Il est dit-on une coutume au Viêt-Nam qui conduit chacun, pauvre ou riche, lettré ou homme du peuple, à émailler la conversation quotidienne de dictons et de sentences reconnus par tous comme des leçons de sagesse ou des règles de bonne conduite.

C’est un peu cet esprit souriant et malicieux que l’on retrouve sous la plume de Dông Phong, l’auteur de ce recueil, dont le pseudonyme signifie « Vent d’Est ». Et ce vent d’est est ici le symbole d’une philosophie optimiste de l’existence, puisque selon la tradition chinoise de l’almanach des saisons, c’est le vent d’est qui apporte le printemps.

La majorité des compositions de ce recueil portent la marque de la culture d’origine du poète. Il nous propose ici un ensemble de courtes annotations personnelles, tel un journal écrit « au fil du pinceau », d’où se dégage un parfum délicat, fruit d’une confluence entre Extrême Orient et Extrême Occident. Car le bilinguisme de l’ensemble introduit une dynamique heureuse quand ces deux langues se répondent d’un poème à l’autre, se nourrissant l’une de l’autre, en un « kan ha diskan* » britto-viêtnamien tout à fait inédit et porteur d’innovations et de trouvailles poétiques.

Inspirés d’une forme japonaise, les haïku de Dông Phong expriment avec simplicité la rencontre limpide des êtres et des choses de la vie de tous les jours. Ce genre poétique court, qui fait plus appel aux sensations qu’aux sentiments, permet à notre auteur de marier l’humour des dictons et des aphorismes de sa terre natale, avec l’expression toute de retenue et de pudeur propres à la sensibilité bretonne, enrichie d’une érudition propre à la matière celtique.

C’est donc le «Vent d’Est » qui se glisse avec aisance entre ces pages pour nous faire partager ce que l’existence quotidienne nous révèle de nous-mêmes et du monde.

 

* Expression bretonne signifiant chant et contre- chant ou chant à réponse qui accompagne des danses traditionnelles (Note de DP).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 05:17

 

Lettre de Hanoi 18

 

Les fameux bánh cuốn

tout frais cuits à la vapeur

- quels raviolis !

 

 Banh cuon

 Des bánh cuốn pour petit-déjeuner

(© Dông Phong)

 


 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 05:00

 

 

Lettre de Hanoi 17

 

Bonjour mes racines

- des odeurs plein les poumons

et des bruits aussi !

 

   

Bun cha

    

Des grillades dans la rue

 

(© Dông Phong)

 

 

 

 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 06:01

 

 

Article pré-programmé avant mon absence.

 

  

Buffles-et-riziere.JPG 

 

L’épideblégramme 3

 

(Jeu poétique de Temps-Pestif*)

 

Aucun épi de blé

N’est venu m’inspirer…

Bien sûr, chez nous là-bas,

Il n’y a que du riz

Qui, partout, nous nourrit.

Mais je ne m’en fais pas !

 

 

 

* Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/article-l-epideblegramme-83747731.html  

 

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 05:33

Article pré-programmé pendant mon absence.

 

Comptine 2

 

Les đồng dao sont des chansons enfantines, ou comptines, qui apprennent aux enfants les différentes choses courantes de la vie. Elles sont très populaires, et pratiquement tous les jeunes Vietnamiens en connaissent quelques unes par cœur.

Cependant, avec leurs jeux de mots rimés, elles sont très difficiles à traduire.

Voir aussi l’article publié à la page http://terrelointaine.over-blog.fr/article-con-co-la-cigogne-66070224.html .

 

 

Con cóc là cậu Ông Trời,

Ai mà đánh nó thì Trời đánh cho.

Con cóc là cậu thằng nho,

Ai mà đánh nó Trời cho quan tiền.

 

 

Traduction par Dông Phong :

 

Le crapaud est l’oncle du Ciel,

Si quelqu’un le frappe, le Ciel ne manquera pas de le foudroyer.

Le crapaud est l’oncle d’un vil lettré,

Si quelqu’un le frappe, le Ciel lui donnera une ligature de taels.

 

 

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 05:12

 

Article pré-programmé avant mon absence

 

 

Hát ru 2

 

À…ơi…

Ơn trời mưa nắng phải thì,

Nơi thì bừa cạn nơi thì cày sâu.

Công linh chẳng quản bao lâu,

Ngày nay nước bạc, ngày sau cơm vàng.

Ai ơi đừng bỏ ruộng hoang,

Bao nhiêu tấc đất tấc vàng bấy nhiêu

 

 

Traduction par Dông Phong :

 

Berceuse 2

 

Ar reu..

Grâce au ciel pluie ou soleil selon le temps,

Ici herser à sec, ailleurs labourer profondément.

Pour ces peines ne pas ménager les efforts,

Aujourd’hui de l’eau argentée, demain du riz d’or.

Ne négligez donc jamais vos champs,

Chaque pouce de terre sera un pouce d’or ultérieurement.

 

 

 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 08:26

Article pré-programmé avant mon absence.

 

 

SOULPON 7

 

(Jeu poétique de Temps-Pestif*)

 

Sous le pont d’Avignon, aucune danse

Ne fit vibrer

Ma plume d’émigré

Et là ma déception fut immense

 

 

* Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/article-soulpon-79266680.html

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 06:02

 

Article pré-programmé avant mon absence.

 

 

 

Un poème bouddhiste zen 2

 

Tiếng chuông chùa

 

 

                Thiền ni sinh Tâm Liên

 

Chuông rung rồi bạn nhớ

Vui nghe kinh nhiệm mầu.

Sớm khuya hằng gắng tỉnh,

Phật dạy hành cho sâu.

  

Chuông rung rồi sực tỉnh,

Vui như lúc hành thiền,

Bài học đầu chưa thuộc,

Bát nhã dài mênh mông.

 

Chuông ngân thường nhớ nhé,

Bạn ơi, ngược dòng rồi,

Xuôi theo đời chết đuối

Ghét thương đời mộng thôi.

 

Tiếng chuông lành nhắc nhở,

Lắng nghe lời kinh cao.

Gió đưa tin trực nhận,

Phật xưa thường trong nhau.

 

Hồi chuông ru giấc ngủ,

Xếp kinh gối bên đầu.

Bao đêm hằng tỉnh thức

Nước êm đềm thông lưu.

 

 

   

Traduction par Dông Phong :

 

Le son de la cloche de la pagode

               La novice zen Tâm Liên

 

Au son de la cloche tu devras te rappeler

D’entendre joyeusement les textes sacrés.

Matin et soir tâche de te réveiller

En pratiquant ce que le Bouddha nous a enseigné.

 

La cloche sonne pour un réveil soudain,

Gaîment comme quand tu pratiques le zen,

La première leçon n’est pas encore sue par cœur,

Car le prajna est d’une immense longueur.

 

Au carillon de la cloche rappelle-toi souvent,

Ami, remonte déjà le courant,

Si tu le laisses t’entraîner tu seras mort noyé,

Dans la vie haïr et aimer ne signifient que rêver.

 

Le son de la bonne cloche le rappelle,

Écoute avec soin ces paroles suprêmes.

Le vent amène des nouvelles directement,

Le Bouddha d’autrefois est en nous normalement.

 

La cloche qui résonne berce notre envie de sommeil,

Replions les livres sacrés pour en faire notre oreiller.

Et si dans la nuit nous restons en éveil

Nous verrons l’eau bien calmement circuler.

 

 

Note. Bát Nhã ou Prajna en sanskrit : la connaissance supérieure qui mène à la libération.

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 05:49
 
Avis d'absence
 
Chers ami(e)s,
Je pars pour une mission (itinérante) dans ma terre lointaine jusqu'à la fin du mois d'octobre.
Je n'aurai pas facilement accès à Internet. 
Je vais pré-programmer quelques textes pour vous faire patienter, mais je ne pourrai pas répondre à vos commentaires avant mon retour.
Vous voudrez bien m'en excuser.
Bien amicalement.
Dông Phong
 
 
 
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